Trouver un logement : quelle galère !
Il a poursuivi dans une autre structure bilingue, une crèche parentale ( Elterninitiative) : Etre Enfant/ Kind Sein. Convoqué pendant ses vacances, il est arrivé pour travailler au début de l’Oktoberfest. Autant dire qu’il n’a pas trouvé de place pour se loger : les appartements n’étaient pas dans ses moyens, les auberges de jeunesse étaient prises d’assaut. C’est la directrice de la crèche parentale qui l’a hébergé pendant quelques mois.
Il a ensuite cherché à trouver un logement en consultant les petites annonces. Pour chaque studio visité, ils étaient 40 en liste d’attente ! En deux mois, il a passé 30 entretiens pour des colocations, sans succès ! Il a également vu passer des annonces alléchantes proposant de récupérer des clefs moyennant une caution – une belle arnaque. Il a enfin trouvé un logement stable depuis qu’il partage un appartement avec son amie allemande.
Vivre à Munich malgré tout !
Damian a bien vu que la barrière de la langue constituait un obstacle et a cherché à apprendre l’allemand. Il a désormais le niveau B1. Pour Damian, vivre à Munich c’est une chance, vu la qualité de la vie et la situation géographique exceptionnelles. Mais il a toujours du mal à se faire « à la froideur des Bavarois et à leur manque d’indulgence ». Lui qui est si sociable, si chaleureux !
Ses projets ? Se rapprocher du travail social, avec les réfugiés par exemple, mais de toute façon, vivre à Munich !
Agnès Tondre
Schneider
A présent c’est partout pareille malheureusement