Evelyne, son mari et ses 3 enfants de 14, 11 et 8 ans sont des habitués de l’expatriation. Dans leur vie de nomades ils ont habité dans 5 pays différents. Munich est la seule ville dans laquelle ils aient choisi de revenir. Voici leur ressenti d’expatriés boomerang.
Toute nouvelle installation, ou ré-installation, amène à comparer avec la précédente expérience, puis, l’immersion aidant, on ne ressent plus le besoin de comparer. C’est pourquoi nous avons profité de leur récente installation – ils sont revenus il y a 3 mois vivre à Munich – pour connaître le ressenti de la famille d’Evelyne. En pro du Marketing et de la communication, elle avait sondé les membres de sa famille avant l’entretien. Elle s’exprime ici au nom de sa tribu.
Vivre à Munich, un sentiment de sécurité, une population bienveillante
L’insécurité ressentie lors de la dernière expérience de la famille d’Évelyne à Chicago les a tous marqués. Saviez-vous que Chicago remporte la palme du nombre d’homicides commis à Los Angeles et New York réunies?
A Munich, le sentiment de sécurité est très présent. Quel plaisir pour un ado de 14 ans de prendre le métro tout seul ou de jouer au foot au square avec ses amis ! Pour la maman, de ne pas être obligée de surveiller à tout instant chacun de ses enfants ! Pour les plus petits, de simplement sortir dans la rue !
Evelyne constate que la population participe à cette qualité de vie. Elle trouve les gens bienveillants et accueillants, et notamment vis à vis des français. Elle aime vivre à Munich. « On est bien, ici. On a retrouvé certains de nos amis d’avant, d’autres ont bougé mais on ne peut leur en vouloir, nous avons fait de même… Les enfants ont également retrouvé avec bonheur leurs copains d’école ».
Vivre à Munich, c’est partager des valeurs européennes communes
Avoir quitté l’Europe la rend sans doute d’autant plus précieuse. « En Asie par exemple, on peut difficilement cultiver une différence sans être complètement en marge de la société. Ici, on peut être différent parce que français mais s’intégrer facilement au groupe. S’intégrer sans s’assimiler car on n’est pas obligé s’abandonner ses différences pour autant. Et on s’enrichit mutuellement. »
Les enfants ayant majoritairement suivi une scolarité française, ils sont de nouveau scolarisés à l’école française de Munich. « C’est une manière de conserver une certaine stabilité entre les systèmes scolaires, cela fait sens. »
Ce qu’Evelyne et sa famille apprécient aussi, bien évidemment, c’est d’être plus proches géographiquement de leur famille, française d’un côté, néerlandaise de l’autre.
Vivre à Munich, c’est profiter d’une formidable palette de loisirs
En plus de sa richesse culturelle, de ses musées en particulier, la Bavière offre de nombreuses possibilités sportives qui, pour une famille sportive, se rapprochent du paradis. Ils profitent tous à fond des joies de la voile sur le Chiemsee, des randonnées en montagne et des sorties de ski, tout cela dans un délai très court.
Dans le cas d’expatriés boomerang, comme le souligne Evelyne, tout dépend de l’état d’esprit et des conditions dans lesquelles on revient. Sa famille, en tout cas, n’en retire que du positif. Vivre à Munich c’est se sentir Dahoam !
Agnès Tondre