Chérie, les enfants ? On part vivre à Munich !

Famille Expat À Munich
© Photo : archive familiale

Pour ce 2ème volet de notre série de portraits Vivre à Munich, nous avons rencontré une jeune famille expatriée en Bavière depuis  le 1er avril 2011. 5 ans après, nous avons demandé à Faustine, Benoit et à leurs enfants ce qu’ils pensaient de ce poisson d’avril.

Benoit et Faustine : vivre à Munich, une incroyable qualité de vie.

Pour ce couple de cadre dans l’aéronautique et de chef de projet dans une société privée de protection des marques, l’Allemagne n’est pas un hasard mais un choix. Grâce à une bonne maîtrise de l’allemand suite à quelques stages et premiers jobs outre-Rhin, Benoit et Faustine se sont tout simplement dit que ce « serait sympa de partir vivre en Allemagne ». L’histoire est aussi simple que celle-ci. Pourquoi Munich ? Le hasard du bon employeur au bon moment. Décision qu’ils ne regrettent absolument pas.

Vivre à Munich représente avant tout une sérénité d’esprit. Issus de la région parisienne, à Munich Faustine et Benoit n’ont pas peur de laisser jouer leurs enfants dans la rue, n’ont pas le stress des transports et ont chacun un travail qui leur plaît. En plus du cadre extrêmement agréable que leur procure la ville (espaces verts, aires de jeux propres et entretenues, facilité des transports en commun adaptés aux poussettes…), Munich est une ville à taille humaine où tout est plus simple. Les gens sont de ce fait moins pressés qu’à Paris et peuvent profiter de la vie en dehors du métro-boulot-dodo. Faustine nous dit d’ailleurs : « Quand je suis arrivée, j’avais l’impression que les gens marchaient au ralenti dans la rue. Ca m’a fait tout bizarre. Maintenant je prends aussi mon temps pour marcher. »

Aujourd’hui comme beaucoup de Français de Munich, Faustine et Benoit se retrouvent comme prisonniers de leur bien-être. Comme dirait Benoit : « Rentrer en France ? Pourquoi pas mais il faudrait une sacrée bonne opportunité pour nous faire quitter la qualité de vie de Munich ».

En revanche Faustine souligne que Munich et l’Allemagne ont encore des progrès à faire concernant la prise en charge des enfants pour les parents qui travaillent tous les deux. Une femme qui a une activité professionnelle à temps plein doit faire preuve de combativité pour pouvoir continuer à travailler à Munich lorsqu’elle a des enfants.

Autre bémol soulevé pour les familles qui ont déjà de jeunes enfants avant expatriation : il ne faut pas sous-estimer l’adaptation des enfants de moins de 2 ans dans un pays qui parle une langue différente de leur langue maternelle. Les structures d’accueil ne jouent pas toujours le jeu de l’intégration et l’enfant s’est déjà attaché à une langue. Explication avec l’expérience de leur fils Hugo.

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