Exposition pour tous à l’OEB (Office Européen des Brevets)

Exposition OEB
Michael Daffner © Agnès Tondre

Une expo publique à l’Office Européen des Brevets, c’est possible ? Eh oui, un seul Sésame suffit – une pièce d’identité – pour entrer dans le sacro-saint OEB. Et c’est dans son Foyer que vous pourrez vous réjouir des oeuvres des employés, et de leur entourage proche, dotés de talents artistiques. On obtient ainsi un effet deux-en-un : découvrir une partie de ce mystérieux OEB, en allemand EPA, en plus de nouveaux talents !

L’Office Européen des Brevets se dévoile un peu

Le saviez-vous ? L’Office Européen des Brevets, présent à Munich depuis 1977, est l’un des plus grands employeurs de la ville, avec près de 3.800 employés. Et, comme son statut est différent de n’importe quelle entreprise, il génère aussi quelques mythes. Ainsi, travailler à « l’Office » c’est une chance, car les avantages financiers sont indéniables, mais également un sacerdoce, car les brevets au quotidien, ce n’est pas forcément très excitant. Quoiqu’il en soit, cette organisation intergouvernementale réunit environ 40 nationalités différentes, qui réalisent l’Europe du travail, concrète et efficace.

© EPO

L’Office Européen des Brevets réunit l’Europe artistique

L’OEB est un collectionneur éclairé d’Art contemporain, venu de tout l’horizon européen. Il met aussi en lumière les oeuvres de son personnel, qui, une fois par an, présente ses réalisations. Au rez-de-chaussée du Foyer, quelques tableaux et une grande vitrine dans laquelle se trouvent deux artistes- joaillières que nous avons particulièrement appréciées.

La première, Anna Heino, finlandaise, travaille l’or et l’argent dans un style scandinave épuré et surtout modulable. On peut ainsi intégrer un pendentif dans un bracelet, une chaîne ou une bague.  Ses chaînes, bagues et boucles d’oreille partagent les valeurs scandinaves : pureté, sobriété, modernité.

Anna Heino © Agnès Tondre

La seconde, Charlotte Dzitko, française, s’inspire de ses connaissances en histoire de l’Art et de son enthousiasme pour les brocantes en tous genres pour créer un univers plein de fantaisie. Elle adore récupérer des motifs, les coller, les intégrer dans une chaîne ou des boucles d’oreille, les mouler dans de la résine, bref, leur donner une seconde vie, bien plus amusante.

Broche de Charlotte Dzitko © Charlotte Dzitko

L’exposition à l’étage présente de nombreux tableaux, dans des styles très différents.

Ce fut une surprise de craquer pour les tableaux naïfs de l’Irlandaise Clodagh Caulfield. Car elle mêle avec harmonie et douceur dessins et motifs réalisés avec du fil et une aiguille. Ses oiseaux par exemple sont peints sur une toile de lin et agrémentés de gros boutons qui leur donnent un air très bohème. Et sa forêt, dont les feuilles sont évoquées par des points cousus, est une merveille.

Clodagh Caulfield © Agnès Tondre

Et puis, ne manquez pas non plus le penseur du Français Christophe Poizat. Observez-le de près, il est réalisé uniquement de matériaux de récupération. Une idée originale, géniale, et qui sait, à breveter ?

Le Penseur, Christophe Poizat © Agnès Tondre

Agnès Tondre 

 

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