En avril-mai, mois très chargés en naissance, on voit fleurir dans les jardins bavarois des cigognes en bois. Ces Totems témoignent de l’arrivée de l’enfant et de la joie de ses parents. Comme toute tradition populaire, elle a du bon. Car elle façonne de signes et de codes notre société. Et tout l’intérêt réside dans son décodage. Pouvoir trouver le sens d’une tradition apporte souvent beaucoup de satisfaction, du moins intellectuelle. Or nous ne savons toujours pas décoder celle des cigognes Totems. Si vous en savez plus que nous, merci de nous le faire savoir !
Ce que l’on comprend
Ces cigognes annoncent la naissance d’un enfant, voire plus pour le cas de jumeaux, triplés etc. C’est très clair. Elles portent dans leur bec un bébé enroulé dans une couche, rose pour une fille ou bleue pour un garçon. Jusque-là, ça va.
Au sommet des Totems, les cigognes apparaissent aussi comme les maîtres d’arbres de mai d’un autre genre. Ainsi les branches sont affublées de tétines, de doudous, de peluches, et même de bretzels. Là aussi on comprend l’image : l’enfant nouveau-né est dans son univers. Et on est bien content de ne pas apercevoir de verre à bière dans ce cabinet de curiosités.
cigogne Totem © A.Tondre
Ce qui nous semble mystérieux
Tout le monde connaît les différentes légendes ou croyances populaires pour expliquer la reproduction humaine. Les bébés qui naissent dans les choux ou livrés, justement, par des cigognes, ont suffi à beaucoup pendant des années voire des siècles. Mais nous, quand même, ça fait longtemps qu’on ne nous la fait plus…
Bref, d’où vient cette tradition ? Pourquoi les cigognes sont-elles remerciées de manière aussi flagrante par les parents ici en Bavière et pas en Bretagne ni dans le Sud-Est de la France par exemple ? Même en Alsace, où la cigogne participe fortement au marketing de la région, on ne plante pas de cigognes dans les jardins.
Nous avons avons cherché l’explication auprès de différentes sources. Même Karambolage n’en dit pas un mot. Alors, qui a la réponse ?
Agnès Tondre