Quels sont les événements politiques qui vous ont marqués et pourquoi ?
Pour Frédéric Petit, c’est sans conteste « la campagne de 2002« . Il habitait en Lituanie à l’époque, « un pays dans lequel la démocratie avait seulement 10 ans. On voyait alors la France comme le grand frère qui allait nous aider« . Mais la « platitude de la campagne » et le sentiment que « François Bayrou était le seul à avoir une réflexion précise et profonde sur la politique » a été un déclic pour lui.
Autre sensibilité, autre mentor. Pour Pierre-Yves Le Borgn’, ce fut « le 10 mai 1981 » et l’impression qu’une « alternance démocratique était possible. » Ce fut aussi « la chute du Mur et la certitude que la liberté triomphe toujours. »
Qu’est-ce que vous aimez à l’Assemblée Nationale ? Qu’est-ce qu’un bon député ?
Frédéric Petit, s’il est élu, découvrira l’Assemblée Nationale. A cette question il répond qu’elle « donne les moyens de gérer une PME de la démocratie car la France est un pays riche, qui a de l’argent. » Par conséquent, un bon député, pour lui, est « quelqu’un qui travaille ; c’est un chef de projet démocratique. »
Pierre-Yves Le Borgn’, rapporteur parlementaire prolixe, avec près de 15 rapports rendus à la Commission des Affaires Etrangères, avoue aimer la « réflexion prospective rendue possible par l’Assemblée. » Il s’est investi personnellement dans des missions d’enquête, des auditions – pas forcément appréciées par tous, a t-il précisé. En tout cas il a aimé « aller dans la granulométrie des projets. » Et c’est bien évidemment la définition qu’il se fait d’un bon député. « Celui-ci doit connaître les dossiers, les défendre lors des débats parlementaires et passer des amendements » quand cela fait sens.
Et qu’est-ce qui vous agace à l’Assemblée ?
Les deux candidats n’apprécient pas les dérives de la vie parlementaire. Frédéric Petit estime que parfois elle « se sclérose« . Il cite en exemple les excessives offres de services qu’il a reçues de dizaines d’assistants parlementaires depuis les résultats du premier tour.
Pierre-Yves Le Borgn’ pour sa part n’apprécie pas « les postures » lors des votes. Les avis affichés en tête-à-tête entre parlementaires et des prises de position contraires à l’Assemblée, dictées par les partis, lui déplaisent particulièrement.
Bilan, programme et propositions
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Philippe MOREAU
Une fois de plus, Monsieur Petit a montré qu’il est quelque peu en délicatesse avec la vérité en prétendant que le débat sur radio Lora München aurait été modéré par le Directeur de campagne de M. Le Borgn, et que c’est la raison pour laquelle il avait refusé d’y participer. En réalité, il n’a jamais répondu aux invitations que les jeunes animateurs de l’émission lui avaient lancée, comme à l’ensemble des candidats présents au premier tour, puis à nouveau, à M. Le Borgn’ et a lui-même, au lendemain du premier tour. La plupart de ces autres candidats, M. Le Borgn’ inclus, avaient répondu affirmativement, M. Petit n’avait pas jugé utile de le faire, fusse négativement, et ne serait-ce que par simple politesse et égard pour ces jeunes. Qui plus est, il n’avait jamais été question que je modère ce débat, et je ne l’ai pas modéré, preuve à l’appui avec l’enregistrement de l’émission sous https://pyleborgn2017.eu/ondes-de-radio-lora-munchen/
Philippe Moreau
Directeur de campagne de Pierre-Yves Le Borgn’