Journée franco-allemande : des initiatives séduisantes à Munich

Affiche de la journée franco-allemande
Carte des partenariats scolaires et linguistiques catholiques en France et en Bavière © Klaus Schmidt, Dorfen

La date symbolique du 22 janvier a été choisie en 2003 lors du 40ème anniversaire du Traité de l’Elysée. Rappelons que ce Traité de coopération était destiné à sceller la réconciliation entre la France et la République Fédérale d’Allemagne.

Cette journée est un levier pour une meilleure connaissance du pays partenaire.  Elle doit contribuer à la promotion de la langue du pays partenaire.

Informer sur les emplois franco-allemands

Saluons l’initiative d’Anna Raab et Anne Bachmann, jeunes ambassadrices de l’OFAJ-DFJW. Elles ont ont organisé une journée découverte sur des métiers où les relations franco-allemandes ont toute leur place.

Une vingtaine d’étudiantes ( mais où sont les garçons ?) s’étaient déplacées pour écouter des personnalités parler de leur parcours et de leur ressenti sur les relations franco-allemandes.

Monsieur Pierre Robion a présenté son métier de diplomate au Consulat Général de France de Munich.

Monsieur Ralf Isermann, son métier de correspondant de l’Agence France Presse à Munich.  Pigiste, d’abord étudiant en pédagogie et en histoire, il s’est ensuite spécialisé dans la rédaction journalistique. La théorie (9 mois) puis la pratique (6 mois de stage puis 2 ans de Volontariat) ont formé son savoir. Pour lui, le journalisme c’est un « travail d’artisan ».

Son conseil aux futurs journalistes : ne vous contentez pas d’étudier la communication ou de faire une école de journalisme intégrée comme cela est possible en Allemagne – chez Axel Springer ou Burda par exemple- mais assurez-vous d’avoir un deuxième métier.

L’AFP est la deuxième plus grande agence d’informations d’Allemagne et emploie quelque 60 personnes – la plus grosse rédaction étant à Berlin. Ralf Isermann est allemand et rédige dans sa langue. Il présente  les nouvelles du point de vue de la société allemande et se sent libre de ses affirmations, dans la mesure où elles restent impartiales, sérieuses et vérifiées.

L’AFP est un gage de sérieux et de confiance et, le cas échéant, de protection de la population pour ne pas l’affoler inutilement ( en diffusant des rumeurs en direct pendant des prises d’otages par exemple)

Les médias classiques, qui se basent sur les informations de l’AFP , permettent, d’après lui, de transmettre des connaissances profondes et de s’adapter, sans y  succomber, à l’immédiateté.

Anna Raub, Ralf Isermann, Anne Bachmann © Vivre à Munich / Agnès Tondre

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